lundi 30 juin 2014

[Débriefing] Semaine du 23 au 29 juin 2014



Certains matins sont plus durs que d'autres, heureusement, ils soulignent souvent le poids des bonheurs passés...

Vous l'aurez compris, aujourd'hui, j'ai l’œil glauque et la tête lourde, et nous allons débriefer ma semaine pour comprendre pourquoi :

  • Lundi : retour de Barcelone - R.A.S.

  • Mardi : Before PMU à l'hippodrome de Longchamps - Retour de vacances, promesse de revoir mes amis devant un concert de Wax Taylor, entrée gratuite : C'est tout ce que j'aime. A l'épreuve de la réalité, j'ai effectivement vu mes amis (quoi de mieux?). Le point négatif : tout l’événement ! En réalité, il s'agissait de courses hippiques pour lesquels nous étions encouragés à parier, la nourriture était hors de prix, il y avait une longue attente à tous les stands (y compris à l'unique distributeur pris d'assaut). Et la musique !! Mon Dieu... Un groupe de "clubbing" (Oo?!) "yéyéyé je vais essayer! essayer! essayer! yéyéyé esssaaayeeerrr!"; un groupe de rock moins mauvais (pas difficile, mais ça restait une forme de Placebo) et enfin, Wax Taylor. Le set très hip-hop jazzy (du Wax Taylor quoi) n'était en soit pas mauvais, mais étonnamment mixé avec les pieds (pas de transition, des coupures trop cut). Bref, Wax Taylor, pourquoi pas, mais à un vrai concert, et en attendant, plus jamais d'évents PMU !

  • Mercredi : Sauvage Release Party au Nüba - Le talentueux DJ trip-hop Fakear sort un nouvel EP - Sauvage - et pour l'occasion, il organise une soirée au bar parisien le Nüba, sur le toit de la Cité de la Mode et du Design, entrée gratuite. L'occasion d'aller boire parmi les pintes les plus chers de Paris (9€ OMG) et de prendre un petit bain de soleil estival au rythme d'une excellente line-up. Cette fois-ci, le plaisir dépassait la douleur de mettre la main au porte monnaie. Fakear avait invité, pour l'épauler, d'autres DJs partageant son orientalisme dans des styles bien différents : du hip-hop de Maverick et Powell, à la house soft de Novembres en passant par la funk de Soulist et la tech-house de Hoosky. Mention spéciale pour Pouvoir Magique, que j'ai découvert à l'occasion et dont la house à forte connotations africaines m'enchante particulièrement (la section "Following" de leur compte SC est, de plus, une véritable mine d'or). Bref, une musique parfaite pour une excellente soirée au grand-air.



  • Vendredi : Solidays ! Première soirée, on a raté Chinese Man, so bad, mais y'en a qui taffe ! Bon, on s'est bien rattrapé sur le concert de - M -, une bête de scène, pas ce que j'écouterai chez moi, mais si il repasse dans les parages, je suis partant. Ensuite, on lâche le Fauve pour la quatrième fois en un an, toujours aussi bon. Shakaponk, c'était un peu naze et je crois avoir vu un autre groupe, mais j'ai carrément oublié lequel. Pour cette première soirée ensoleillée, on a pu profiter des jolis jeux de lumières sur les pelouses de l'hippodrome et de la bonne nourriture internationale du festosh, pas mal.

  • Samedi : Retour à Solidays pour deux bon concerts : Jabberwocky, une super découverte électro-rock, et Rodrigo y Gabriela, les deux guitaristes acoustiques surdoués, toujours aussi bons. La pluie a rendu l'expérience éprouvante, mais heureusement, la soirée, nous sortions couvert à couvert. Troisième soirée du collectif Container, en banlieue, dans un lieu improbable (rue glauque, bâtiment industriel), un délire! Au rythme d'excellents sets technos, notamment PANZER, Le Parlement et RUDE & DDash (puis ILLNURSE en B2B Dims, mais on était plus là). Tout était bien géré, tout le monde était dans une bonne ambiance (spéciale dédicace à mister "Allez là" et Free Hugs guy). Deuxième soirée Containers à laquelle je participe, deuxième tuerie. Et en plus, le soundsystem est enfin au niveau !

  • Dimanche : Dernière soirée à Solidays, la meilleure ! Dommage, on a raté La Femme, dont le concert décapait l'an dernier, à Rock en Seine. Ensuite, Patrice nous a enjaillé comme il faut, un artiste reggae taillé pour les festivals. On continue dans la boue avec Metronomy (bien planant) et Woodkid (de la grosse daube - du moins en festival - chiant, pompeux, arrogant : un kiff (on a tenue 10min)). Et enfin, Skip The Use (photo de couv), YEAAAAH!! Rock dat place ! Pogot dans tous les coins, ambiance de fou, le chanteur saute de partout et ça fait toujours plaisir de gueuler avec des milliers d'autres "La jeunesse emmerde le Front National !", même si ça ne fera sans doute rien changer ^^.

  • Lundi : Maintenant, on comprend mieux le pourquoi du comment.

Pala