/!\ > coup de cœur
+ > idées complémentaires
¥ [600¥, 8-18h] > payant
[prix, horaires]
[6-17h] >
gratuit, mais ouvert uniquement à [ce moment]
[i] > plus d’informations dans la partie « Détails » (à la
fin) - cliquable
Alternative > ça ne signifie pas l’un OU l’autre, mais il y a des
similitudes entre ces sites
Sommaire
Informations pratiques
Wifi gratuit au Japon
Le Japon est l’un des pays les
mieux équipés en hot-spots wifi gratuit. Pour y accéder, quelques bons
plans :
- L’application Japan Connected-Free Wi-Fi est développée par NTT permet de se connecter à l’ensemble des réseaux Wi-Fi publics dans les grandes villes (Tokyo, Osaka, Kyoto au moins). Elle est disponible pour Android et iOS ;
- Les Starbucks proposent des hot-spots suffisamment puissant pour pouvoir s’y connecter hors du café. Cependant, pour y accéder, il faut d’abord s’inscrire ici ;
- Les Seven-Eleven sont des superettes ouvertes 24h/24 et disposent toutes de hot-spots. On s’y connecte via l’application Japan Connected-Free Wi-Fi.
Trains
Le meilleur moyen de voyager au
Japon, c’est sans doute en train. En effet, la location de voiture semble assez
galère.
La plupart des touristes optent
pour le Japan Rail Pass (JR Pass par la suite). Celui-ci se commande avant le
départ, par exemple sur les sites keikaku.fr ou marcoetpolo.com. Tu obtiendras un reçu qui te permettra de retirer le vrai passe au
Japon. Une fois validé pour la première fois, le JR Pass n’est utilisable que
pendant sa durée (que tu prennes ou non le train). C’est assez cher, mais tu
peux utiliser presque tous les trains de la compagnie JR (la compagnie
nationale) – dont les Shinkansen (TGV). Cela inclus certains métros de Tokyo et
d’Osaka, ainsi que les bus JR (pour aller au Mont Fuji par exemple). C’est la
meilleure option si tu ne veux pas perdre de temps. En revanche, certaines
destinations (comme Koyasan, par exemple) ne sont pas accessibles en trains JR,
il faut donc acheter des billets de compagnies privées.
Pour visiter une région en
particulier, il existe des passes régionaux, mais aucun ne permet de relier
Tokyo-Osaka par exemple. Une autre alternative qui n’est valable qu’en
juillet-aout, en mars et en décembre, c’est le SEISHUN 18 KIPPU (S18K). Il
s’agit d’un carnet de 7 tickets, qui permet de voyager sur tout le réseau
« lent » de JR, pendant 24h par ticket (de minuit à minuit). Ces
alternatives ont l’avantage d’être moins chère que le JR Pass, et on peut les
acheter sur place. Cela dit, c’est aussi plus galère et chronophage. A voir.
Beaucoup de trains nécessitent
une réservation de sièges, c’est le cas notamment des trains Express et des
Shinkansen. Cette réservation est nécessaire même avec le JR Pass.
Un truc très important à acheter
dès l’aéroport, c’est la /!\ carte Suica ! Il s’agit d’une carte rechargeable
qui fonctionne comme une Navigo, dans le métro de toutes les grandes villes et
pour la plupart des trains. Ça t’évite les A/R aux machines à ticket. Elle
coûte 2000¥, dont 500¥ de caution et 1500¥ de crédit utilisable.
Enfin, le site /!\ HyperDia permet de
calculer facilement son itinéraire. Dernière remarque : les trains et les
bus japonais sont SUPER ponctuels.
GPS hors ligne gratuit
Sachant que beaucoup d’info ne
sont qu’en japonais, je te recommande chaudement de télécharger un GPS
hors-ligne et la carte du Japon. Pour ma part, je suis fan de /!\ MAPS.ME,
disponible sur iOS et Android.
Carte de mon voyage
La Carte de mon voyage, à laquelle je me réfère au long de ce guide
/!\ Tokyo
Rue de Tokyo (c) Paco Pala - 2015
|
La capitale du Japon est immense,
encore agrandit par l’absence de séparation visible entre la ville et sa
banlieue. Pour tout te dire, en une semaine à Tokyo, je n’ai même pas pris le
temps d’aller me promener sur les quais ! Bref, n’espère pas tout faire,
tout voir – surtout si tu veux profiter de ce que la ville offre de
mieux : un immense terrain d’exploration ! A Tokyo, chaque quartier a
son identité, mais aussi, chaque ruelle peut te transporter dans un ancien
Kurosawa, dans un Ghibli ou dans un univers cyber-punk tout droit sortie du
cerveau de Gibson.
/!\ Alternative – Osaka : Osaka
est une mégapole marchande, quadrillée
par d’immenses galeries marchandes semi-ouvertes. Les gens y ont la
réputation d’être violents et irrespectueux… du point de vue tokyoïte : en
gros, ça veut dire qu’ils traversent quand le feu piéton est rouge. Osaka est
plus relax que Tokyo, mais peut-être encore plus urbaine et moins verte. Je te
conseil de prendre de l’altitude, et de monter l’Umeda Sky Building. Tu peux payer pour
accéder au toit terrasse… ou juste te rendre gratuitement un étage en dessous,
et contempler la ville à travers les baies vitrées – gratuitement (à voir de
nuit). Près du quartier de Shin-Sekai, tu trouveras des petites ruelles
couvertes pleines de salles de go et de restos de brochettes (cf. carte). Si tu
veux visiter la ville prévoie au moins deux jours – pour t’imprégner de
l’ambiance, car c’est bien de ça dont il est question : d’une ambiance.
/!\ Ruelles de Tokyo – J’en ai
indiqué quelques-unes de marquantes sur ma carte. Tokyo est pleine de petites ruelles
sous les rails, dans des impasses, à l’ombre de building. Dans tout autre pays,
ça seraient des coupes gorges, mais là, ça va : là, c’est juste un rêve. Pour mieux ressentir l'ambiance des rues de Tokyo, je t'invite à consulter le tumblr Tokyo Street Photography.
/!\ Marché aux poissons de Tsujiki –
Le plus grand marché aux thons du monde est resté étonnement traditionnel
(comme tout le pays d’ailleurs). Ainsi, on y voit se côtoyer l’activité d’un
marché international et des petites échoppes de nourriture, un ballet de
machines et des enchères chantées… cependant, pour assister à ces dernières, il
faudra te lever tôt (ou ne pas dormir). Il y a peu de place, la visite commence
à 6h, et tout est plein à 4h du matin. Je te conseil d’arriver avant (t’es plus
à ça près), vers 3h. Le marché est idéal pour les souvenirs.
[10-23h] Tour nord de l’Hôtel de
Ville – Idéal pour contempler la ville de haut.
/!\ Opéra de Tokyo – L’opéra de Tokyo
se situe dans une tour, il est composé de deux salles. La grande salle est une
sorte de pyramide de bois clair inondé par un puits de lumière en forme de
tri-forces. Une claque architecturale et une excellente acoustique. L’Opéra a
un site en anglais, mais c’est presque impossible de réserver si tu ne parles
pas japonais. Quelques places sont souvent en vente sur place, le jour de la
représentation.
Quartier d’Asakusa et Senso-ji –
Le quartier d’Asakusa est un peu excentré, mais aussi plus calme et plus
traditionnel. On y trouve une grande offre de logement à prix décent (le
meilleur rapport qualité/prix de la ville). Le temple de Senso-ji et son jardin
forment le plus grand complexe sacré de la ville. Pas loin, on trouve aussi la
plus grande tour de Tokyo : le Tokyo Tree.
Parc d’Ueno – Le parc d’Ueno
renferme plusieurs temples et musées.
/!\ Parc Yoyogi – Le parc de Yoyogi
est l’un des plus importants de Tokyo. Il est situé près de Shinjuku et se
compose de deux partie : une partie « sérieuse », très
travaillée, où l’on trouve les jardins impériaux, le temple de Meiji-Jingu et
l’école de Kendo ; une partie « détente » avec de grandes
pelouses et souvent des animations, le weekend.
Parc du palais impérial – Je te
conseil d’y entré par la station Kudanshita, après avoir fait un tour par le
temple Yasukuni, si tu veux voir à quoi ressemble les nationalistes japonais.
De là, tu tomberas rapidement sur l’arène du Japon (Nippon Budokan), où des élèves font souvent des démonstrations
d’arts martiaux. Tu peux ensuite te balader dans le parc.
Carrefour de Shibuya – Le
carrefour de Shibuya est archi connu : quand un anarchiste quelconque veut
illustrer l’aliénation des gens, il utilise des vidéos accélérées des gens qui
traversent se carrefour. Et objectivement, ça vaut le coup de voir ça. Shibuya
est aussi le quartier « branché » voir hipster de la ville. On y
trouve plein de clubs et certains sont géniaux (cf. carte ou demande ^^).
Quartier de Shinjuku – Le
quartier de Shinjuku est impressionnant, c’est clair : tellement de néons,
ça fait quelque chose. Cela dit, il est aussi beaucoup trop touristique et
assez glauque, avec tous ses rabatteurs. Après, les goûts et les couleurs…
Quartier d’Akihabara – Le paradis
de l’Otaku, si tu cherches des jouets collectors, des mangas, des cosplays, des
jeux vidéo, des consoles : c’est là. Si tu veux justes voir des hommes en
costume régresser complètement dans des immeubles entiers dédiés aux jouets,
c’est là aussi. Par contre, en tant que femme, tu n’auras pas le plaisir de
voir les étages « coquins », habilement placés entre l’étage
« figurines de robots » et l’étage Pokémon… dommage. Une dernière
chose, j’ai mis quelques adresses sur la carte, c’est utile, car il n’est pas
si facile de trouver un bon magasin dans tout ce bazar.
+ Le quartier d’Ikebukuro (très commerçant, et on m’a dit qu’il était aussi très actif), le front de mer, le musée Ghibli (sur réservation), le Fujiyama (ouvert uniquement en été), excursion pour voir le Daibatsu (grand bouddha), promenade autour de Tokyo…
Kyoto
Si tu aimes le Japon
traditionnel, tu as de quoi rester dans cette ville (de vieux) autant que tu le
souhaites. Dans tous les cas, un séjour de 2/3 jours est un minimum pour
découvrir les principales merveilles de Kyoto. Prend bien en compte que la
ville est vaste et pas super bien desservie. Essaie donc de concentrer tes
visites quotidiennes sur des quartiers spécifiques. En 2 jours, je visiterais,
par exemple, la montagne Inari et le quartier du Gion le premier jour et le
quartier de la gare et la campagne d’Arashiyama le lendemain. Enfin, note que
les temples sont visitables de 9h à 17/18h pour la plupart, la journée est donc
courte.
Note : une page du site kanpai expose clairement le réseau de bus de Kyoto, qui est la meilleure solution pour
se déplacer en ville (avec la marche).
Il faut noter que le prix du bus n’est pas couvert par le JR Pass.
/!\ Alternative – Takayama : Une
assez petite ville située dans les basses Alpes japonaises. Comme Kyoto, la
ville possède un quartier des plaisirs parfaitement conservé et plusieurs
maisons impériales à visiter. On y trouve aussi le ¥ village folklorique d’Hida,
un village musée composé de maisons traditionnelles de toutes les régions du
Japon, très agréable. Comme Matsumoto, Takayama est un très bon spot pour visiter
les Alpes japonaises (cf. Matsumoto). Je ne pense pas que la visite de Kyoto ET
de Takayama soit superflue, à toi de voir en fonction du temps qu’il te reste.
Quartier du Gion
Le quartier des plaisirs (Gion) –
super touristique, et super traditionnel. Y’a à prendre et à laisser, mais
c’est probablement un incontournable de Kyoto. Evite quand-même les touristes
qui bloquent physiquement des Geishas pour faire leurs photos x(.
/!\ ¥ [600¥, 8-18h] Senjusangen-do –
l’entrée ne paye pas de mine, mais à l’intérieur, 1000 bouddhas de bronze
trônent dans une ambiance super zen.
¥ [300¥, 6-21h] Kiyomizu-dera – pas
visité, mais ce temple sur pilotis a l’air magnifique ! C’est également un
hot-spot de Kyoto, donc il faut s’attendre à une forte affluence.
+ Ballade sur les canaux – ça n’est
pas une activité propre à ce quartier, mais il s’y prête bien ; marché aux
poissons.
Quartier de la Gare
/!\ [6-17h] Hongan-ji – Proche de la
gare, va savoir pourquoi, je n’ai jamais vu personne dans cet immense temple en
bois noir et pourtant, c’est un des plus beaux que j’ai visité.
/!\ ¥ [600¥, 9-17h] Château de
Nijo – Bien sûr, ça n’est pas un château de défense comme Himeji ou
Matsumoto, mais c’est un superbe château de résidence avec de très beaux
appartements et le parc est magnifique.
+ Gare de Kyoto,
¥ tour de la télévision (panorama).
Haut-Kyoto
¥ [500¥, 9-17h] Le Pavillon d’Argent
(Ginkaku-ji) – très populaire, je ne l’ai pas visité.
+ Promenade du Philosophe – un
chemin de Kyoto très populaire à la saison des cerisiers et en automne… je ne
l’ai jamais atteint ^^’.
Campagne de Kyoto
Arashiyama – la bambouseraie la
plus connue de Kyoto n’est, je trouve, pas beaucoup plus belle que celle au
pied du Fushimi Inari. Cela-dit, sa position très excentrée permet une jolie
balade dans la presque-campagne de Kyoto.
/!\ Kitasaga (autours de Daikaku-ji)
– en allant à Arashiyama, t’as vraiment l’impression d’être en pleine campagne
japonaise avec la ville de Kyoto dans le fond.
¥ [400¥, 9-17h] Jojakuko-ji – un
temple à proximité d’Arashiyama, peu fréquenté, mais magnifique et très serein
(la visite vaut surtout pour le très beau parc).
Au Nord de Kyoto
¥ [400¥, 9-17h] Le Pavillon d’Or
(Kinkaku-ji) – un incontournable que je n’ai pas beaucoup apprécié, car les
touristes (moi inclus) s’agglutinent pour prendre LA photo, puis évacuent par
un unique chemin dans un joli parc.
Daitoku-ji – ce quartier est l’ex-QG
d’une secte shintoïste. Un joli ensemble de temple.
Au Sud de Kyoto
/!\ Montagne Fushimi Inari-taisha – il
s’agit du centre du culte du Renard au Japon (et ça n’est pas peu dire). Avec
le Pavillon d’Or, c’est également l’un des sites les plus populaires de Kyoto,
donc beaucoup de monde. L’entrée est gratuite, et je te conseil une balade dans
la bambouseraie attenante – surtout si tu veux éviter la foule sous les arches,
en début de parcours.
+ Usine Nintendo (je ne sais pas si
on peut la visiter, c’est juste un rêve de gosse)
Nara
J’allais à Nara avec un manque
flagrant d’enthousiasme. Ce site est mis en avant dans tous les guides
touristiques : ça sent l’attrape-touriste. Finalement ? Oui et pas
que – Nara c’est avant tout un magnifique parc plein de daims pas farouches du
tout, ainsi qu’un temple incontournable, le Todai-ji. Je dirais qu’une journée
est suffisante pour voir l’essentiel (ci-dessous), mais prévoie peut-être de
dormir sur place deux nuits, pour pouvoir en profiter à fond.
Alternative – Nikko : Nikko
est un site sacré montagneux, à proximité de Tokyo. On y trouve des temples que
tout le monde juge magnifique. Je n’y suis pas allé à mon grand regret.
/!\ ¥ [500¥, 8-17h] Todai-ji – un des
plus grands bouddhas assis en bronze du monde. Dis comme ça, ça claquotte déjà
pas mal, mais en vrai, ça méga-claque. A voir aussi, les formidables démons en
bois. Bref, le Todai-ji, tout le monde y va, mais je sais pourquoi !
/!\ ¥ [500¥, 6-18h] Kasuga-taisha – au
cœur du parc de Nara, ce temple impérial est dédié au Renard, et avec ses
allées de lanternes, il est si joli (haaa !).
Kofuku-ji – un temple à pagode
qui fait partie d’un ensemble accessible gratuitement, comprenant la place du
Kofuku-ji, une allée de procession et un joli temple rond.
+ Le parc aux daims de Nara en général, les quelques vieilles rues.
[i] Koyasan
La montagne sacrée de Koya est
l’un des plus grands sites spirituels du Japon. Si tu décides de n’y passer
qu’une journée, tu peux passer une nuit dans un temple (shukubo), mais les prix
sont chers (proches d’une centaine d’euros). Sinon, il y a un capsule hôtel de
luxe (30€) – réserve à l’avance. Au matin, part tôt, ballade toi dans les
montagnes jusqu’au cimetière d’Okunoin, puis visite le Kongobu-ji. Repart le
lendemain.
Alternative – Le pèlerinage deKumano : Il s’agit d’un circuit moins accessible en transports, à travers
les montagnes et les forêts de pins. Plusieurs options sont envisageables,
d’une demi-journée à 6 jours.
¥ [200¥, 9-17h] Kongōbu-ji – il
s’agit du temple le plus important de la montagne, avec de superbes jardins minéraux.
Si il ne fallait en retenir qu’un, ça serait celui-ci.
/!\ Cimetière d’Okunoin – le plus
grand cimetière du pays recèle quantité de tombes magnifiques, perdues dans la
végétation. Tout au fond du cimetière, on accède à un temple entouré de
graviers immaculés, que jouxte un pavillon rempli de lanternes allumées
(incroyable :3). Le cimetière se situe dans une zone humide. Tôt le matin,
ou dans la soirée, il est donc possible de s’y promener dans des nappes de
brumes (à en croire les gothiques, c’est comme ça qu’on visite un cimetière).
L’entrée est gratuite. Il est possible d’entrer dans le cimetière par le temple
précédemment cité, après une très belle balade d’au moins 3/4h dans la forêt de
pins environnante.
+ ¥ [600¥] Un billet unique permet
d’accéder à tous les temples visitables de la montagne, mais réfléchie à son
utilité si tu ne restes que deux nuits ; passer une nuit en Shukubo,
descendre de la montagne à pied (4km, 1h15 – alternative ou complément de la
balade pour aller au cimetière)…
Matsumoto
Le château de bois noirs de
Matsumoto se reflète dans ses douves pour un résultat très photogénique. La
ville est aussi connue pour son Soba (nouilles) froid. De plus, cette ville
étudiante est un bon spot pour se rendre dans le parc de Kamikochi ou pour la
randonnée de Tsumago.
Alternative – Himeji : La
forteresse blanche d’Himeji est la plus grande des forteresses médiévale qui
n’est pas été reconstruite à l’époque moderne. Ses proportions impressionnantes
et son parc particulièrement notable à l’époque des sakura ont assis sa
renommée internationale. C’est une alternative à considérer si tu décides
d’aller dans le Sud plutôt que dans les Alpes.
¥ [600¥, 9-17h] Le Château – Si
je ne l’ai pas noté en coup de cœur, c’est que la visite même du château ne me
semble pas capitale. Note toutefois que, si j’ai visité d’autres châteaux, je
n’ai pas visité celui-ci en particulier. Quitte à découvrir ces bâtisses
défensives, autant en voir une originale, comme celle-ci. En revanche,
l’extérieur est somptueux !
/!\ [i] Tsumago-Magome – Tandis que
le reste du Japon se modernisait, l’Empereur interdit tout changement sur la
route sacrée de Tsumago à Magome. En résulte une vallée hors du temps (quoi que
rattrapée par le tourisme). Une ballade d’une demi-journée dans le Japon
médiévale.
[i] Kamikochi – Le plus célèbre
parc des Alpes japonaises n’a pas volé sa réputation. Cependant, pour vraiment
en profiter, il faudra prendre un peu d’altitude, pour échapper à la foule le
long de la rivière. Dans l’idéal, on peut y passer au moins une nuit, pour
profiter du site au lever du jour, avant que les groupes de marcheurs
n’occupent les sentiers. Evidemment, des randonnées de plusieurs jours sont
également envisageables.
[i] Village traditionnel de
Shirakawa-go – le site est magnifique, on se croirait un peu en Suisse, mais au
Japon (le principe des Alpes japonaises quoi). Seul bémol, c’est un énorme
attrape touriste (un peu trop pour moi, j’ai préféré le « faux »
village d’Hida – cf. Takayama).
Vie culturelle
Théâtre
Les deux genres théâtraux les
plus connues de par le monde sont, sans doute, le théâtre Kabuki et le théâtre
Nô. Du point de vue occidental, on pourrait presque croire que les acteurs
sur-jouent, mais tout est très codifié, et on y retrouve les origines du jeu
dans beaucoup de films et dans les mangas. Traditionnellement, tous les acteurs
sont des hommes. Le Kabuki est considéré comme plus populaire que le Nô, qui
est plus intellectuel.
Le /!\ Nô avait presque disparu
jusqu’à il y a peu. Un plan de soutien a permis sa réintroduction sur quelques
scènes, notamment au théâtre national de Nô, à Tokyo (station Sendagaya). La
plupart des représentations sont longues (plusieurs heures) et, contrairement
au Kabuki, on ne peut pas assister à un seul acte.
Il y a des théâtres de Kabuki à
Tokyo ou à Kyoto. A Tokyo, on peut n’assister qu’à un acte (1h30), pour une
douzaine d’euros, ou à toute la représentation (environ 6h). Si tu n’assistes
qu’à un acte, il faut arriver très en avance (2h avant la pièce), faire la
queue, puis s’installer en gradin. Le spectacle vaut le coup, mais j’ai préféré
le Nô.
Enfin, le Bunraku ressemble au
Kabuki, dans sa structure… sauf qu’il s’agit de marionnettes et non d’acteurs. Il
s’agit d’une spécialité d’Osaka. On peut également n’assister qu’à un acte,
mais là encore, on est un peu loin, ce qui nuit d’autant plus que les
marionnettes font seulement 1m de haut. Le public est assez âgé. Les décors
sont somptueux. Le théâtre se trouve à Osaka, station Nipponbashi.
Danse
Je te conseil vivement un
spectacle de /!\ Butô ! Il s’agit d’une danse de transe née du traumatisme de
la bombe, après la seconde guerre mondiale. Les corps des danseurs, quasiment
nus, sont recouverts de poudre blanche, et les chorégraphies sont assez
tourmentées. Le résultat est magnétique. Je te conseil le travail du
chorégraphe Akaji Maro ou celui d’Ushio Amagatsu, si tu veux voir ce que ça
donne.
Il y a plein d’autres danses
traditionnelles, souvent rituelles. Tu peux en voir dans de nombreuses salles,
mais je te conseil encore la programmation de l’Opéra de Tokyo.
Musique
Petite sélection d'albums pour la route :
Côté club et grosse techno qui claque, j'avais testé et approuvé le /!\ 0 Zéro et l’/!\ Amrax,
près de Shibuya, mais vérifie leurs line-up.
Festivals (Matsuri)
Les Matsuri sont des festivals
traditionnels. Chaque grande ville en a un majeur dans l’année. Tu trouveras
une liste sur internet.
Si tu peux en faire un, ça vaut le coup. Pendant un ou deux jours, il y a des
danses rituelles, des défilés, des feux d’artifice et BEAUCOUP de bouffe.
En été surtout, il y a aussi
plein de fêtes de quartier, attrapes les toutes, c’est marrant (par contre, je
ne sais pas comment les trouvées, à part avec de la chance).
Sport
Quand on pense à sport+Japon, on
imagine des tournois d’art-martiaux et de sumotori, mais si tu demandes à un
japonais, il risque fort de te répondre baseball ! Chaque ville a son
stade et il parait que l’ambiance est survoltée !
Si on revient aux arts-martiaux,
les écoles de judo, de karaté, de ju-jistu, d’aikido ou de kendo entraînent des
centaines d’élèves et les cours sont assez impressionnants. A Tokyo ou à Osaka,
on peut assister à des démonstrations dans les grands parcs (au château
d’Osaka, au parc Yoyogi ou dans les jardins du palais impérial, près du Nippon
Budokan).
Quant au /!\ sumotori, les quelques
écoles de l’archipel (dont celle de Tokyo) offrent parfois des démonstrations,
mais les vrais tournois n’ont lieux qu’à certaines périodes de l’année. On
achète un billet pour une journée de tournois, qui dure de 8h à 18h (cérémonie
de clôture). La journée commence par les combats de débutants et se termine par
les combats de champions. Les billets standards permettent de sortir et de ré-rentrer
une fois dans la journée, n’importe quand. L’idéal est de réserver des sièges
assez cher (environ 40€), voir des boxes plus proches (environ 60 à 100€), où
on s’assoit à la japonaise (en tailleur). Sans réservation, il faut arriver tôt
– vers 6h – pour acheter un billet sans place attitrée (environ 25€), qui permet
de s’assoir sur les chaises les plus éloignés du ring. Je te recommande
fortement d’assister à un tournoi, si tu as l’occasion. Pour plus d’informations ou pour réserver
(pas très facile pour un étranger), tu peux regarder ici ou là.
Cinéma
Si je devais te conseiller
quelques films, en vrac, je dirais :
Littérature
Des livres et des mangas :
Beaux-arts
Ce panorama recouvre à la fois
l’estampe (Hiroshige, Hokusai, mais aussi Utagawa Kuniyoshi, Utamaro, Kobayashi
Kiyochika, Hasui Kawase…), la photographie (/!\ Daidō Moriyama, les portraits d’Hiroh
Kikai, /!\ Naoya Hatakeyama…), la sculpture (voir les divinités de bois du
Todai-ji, de l’école Kei), ou l’art moderne (Yayoi Kusama, Makoto Aida, Takashi
Murakami…).
Arts appliqués
Là, on parle haute-couture (Yohji
Yamamoto, Rei Kawakubo [Comme des garçons], Issey Miyake, ou Kenzo), design (Sori
Yanagi, Masahiro Mori, Naoto Fukasawa…) et architecture (Kisho Kurokawa [clic pour
dormir chez ce monsieur ;-)], Tadao Ando, Yoshio Taniguchi [A.K.A.
le mec qui a dessiné le MoMA], Makoto Sei Watanabe…).
Jeux
Pour finir, le Japon, c’est aussi
des jeux…
… de société, comme le jeu de go
(autrefois super populaire, on peut encore en voir des parties endiablé dans
beaucoup de parcs et encore dans quelques salles [notamment, à Osaka, voir la
carte]) ou le shogi;
… vidéos : on parle du pays
de Sega, de Nintendo, de Sony… bref, le Japon a apporté des licences et des
mécaniques de gameplay de dingue, ainsi qu’une esthétique assez marquée. Pour
info, il y a plusieurs poké-centre, où acheter des goodies Pokémon, notamment à
Tokyo et Kyoto (youhou). Au Japon, on trouve encore beaucoup de /!\ salles d’arcade.
Et que tu aimes ou non le jeu vidéo, je te conseil d’y pénétrer au moins une
fois. Sur plusieurs étages, tu trouveras de tout : du jeu de fête foraine,
au PMU virtuel, en passant par les jeux de danses;
… d’argent ! Les japonais
sont dingues du casino – ou plus précisément, du pachinko ! Cette espèce
de flipper/machine à sous du futur est présente par dizaines dans toutes les
villes, dans des salles dédiées, où le démon du jeu et le mauvais goût visuel
et auditif sont omniprésents.
Nourriture
L’anguille (/!\ unagi)
c’est la vie, mais mise sur de la qualité, sinon, y’a trop d’arêtes. J’ai goûté
de supers sushis anguilles au /!\ Harukuma,
à Osaka (cf. carte), par contre, faut arriver à 11h pour 12h, sinon, t’auras
plus de place (fréquentation locaux et coréens). On m’a aussi dit que Mishima,
entre Tokyo et Nagoya, c’était un super spot pour les anguilles (faut voir si
autre chose justifie le déplacement).
Sinon, tu devrais goûter au thon
gras, aux /!\ pan-cake fourrées à la pâte de haricot rouge, aux boulettes de calamar d’Osaka (Osaka,
c’est la ville de la bouffe), aux milliers de brochettes, au ragoût de tripes
de Tsujiki (en fait, c’est pas très bon, mais c’est… original ?), au /!\ soba
froid (nouilles de riz) de Matsumoto, au bœuf de Kobe, ou au plus abordable
mais non moins fameux /!\ bœuf
de Hida, à la riche nourriture végétarienne (www.HappyCow.net
est ton ami), au saké, au vin de prune… Bref, bon appétit. Mais tout cela aura
un certain prix, surtout, les légumes et les fruits frais sont hors de prix.
Si tu veux un encas peu cher, tu
peux acheter des onigiri (boulettes de riz fourrées ; il en existe
plein : aux prunes salées, aux oignons, au bœuf, au saumon…). C’est
l’équivalent du sandwich quoi, en vente dans toutes les superettes. A midi, tu
peux aussi commander un bento (déjeuner complet), allant du bento de
supermarché (7 eleven), à celui de bon resto. Niveau fast-food, ça va du burger
(Mos Burger), au ramen (Yoshinoya) et au curry (CoCo). Bon plan aussi, les
glaces pas chères des superettes Family Mart (vitales en été). PS : entre
parenthèse, je t’ai indiqué des exemples autant que des recommandations dans
leurs catégories.
Tant qu’on est dans la
nourriture, savais-tu qu’il y a un distributeur de boissons par 6 habitants
dans les rues japonaises (c’est fou) ?
Logement
Globalement, se loger au Japon,
c’est cher. Alors, dans tous les guides, on te présentera les Capsul Hotels
comme étant LA solution low-cost, mais c’est faux, ce genre d’hôtel coûte une
trentaine d’euros par nuit, soit aussi cher qu’une auberge de jeunesse !
Par contre, c’est une plongée dans le turfu (ooooh). D’abord, les hommes et les
femmes sont séparés et logent dans des boîtes en plastique de 1x2m, avec TV en
général. Tu as des casiers pour ranger tes chaussures et d’autres pour ranger
ton sac et enfiler le pyjama de l’hôtel (comme ça, tout le monde est habillé
pareil). Tu ne peux pas avoir simultanément la clef des deux casiers, pour éviter
que tu partes sans payer. Enfin, de la cantine aux espaces de détente, tout
ressemble à un mixe entre THX1138 et Brazil.
Mais il existe un vrai moyen de
dormir pour une dizaine d’euros, avec douche et boissons gratuites ! Cette
solution, c’est le Manga Kissa. A la base, il s’agissait de simples
cyber-cafés, mais avec la crise du logement, de plus en plus de SDF et de cadres
en déplacement ont commencé à y dormir. Aujourd’hui, tu peux y louer un box de
2x2m, avec ordinateur et sol matelassé, et dormir dans un confort relatif (avec
musique d’ambiance et lumières tamisées – je te conseil le kit
boulle-kies/masque d’avion). Par contre, si tu sors, tu dois repayer pour
entrer. La chaîne /!\ Manboo
est l’une des plus grandes, c’est la seule que j’ai testée et elle est très
clean. Ah et évite l’espace fumeur.
Si par hasard tu fais plusieurs
journées sans hôtel (en Manga Kissa, ou sans dormir), tu peux laisser ton sac
dans un casier qu’on trouve souvent dans la rue – mais mesure bien le temps du
dépôt.
Bon, maintenant, si la vie de
Hobbo te soule, tu peux te tourner vers les AirBnB (beaucoup de chambres en
appartement partagé), les auberges de jeunesses ou les petits hôtels. Pour ces
derniers, tu peux utiliser Booking, mais je te recommande de jeter un œil à Jalan,
son équivalent japonais, en anglais ou en japonais. La
version japonaise propose une offre plus large et globalement moins chère.
Mais tu peux aussi tenter les Ryokan,
les auberges traditionnelles japonaises. Il fut un temps où il s’agissait du
principal logement au Japon, et on a sans doute tous vue ces auberges
recouvertes de tatamis, lit en futon et bains communs (onsen), dans un film ou
un manga. Aujourd’hui, les Ryokans vont du luxueux et cher, au correct, à
environ 40€/personne.
Si tu veux tester les /!\ onsens,
il en existe de nombreux publics. La majorité est artificielle, mais certaines
régions sont spécialisées dans la balnéothérapie. Notamment la région de Beppu
(au Sud), et les alentours de Takayama et de Nagano. Les bains sont unisexes et
tu ne peux pas entré dans un onsen si tu es tatoué. Tu te baignes nu, après
t’être douché (très important ! heureusement…). Le site japonais Hatinosu
recense les onsens, les guesthouses et les campings du pays : .
Un dernier logement spécifique,
le Shukubo, consiste à loger dans un temple, au rythme des moines. On peut le
pratiquer essentiellement à Koyasan, et c’est cher (90€). Un peu trop en
vérité, mais l’expérience n’est pas désagréable. Veille quand même à choisir un
monastère renommé, au risque de te faire arnaquer et de loger dans un lieu sans
charme. Nous, on avait logé au Rengejo-in (réservation ici).
[i] Détails
clique sur le titre souhaité pour revenir au corps de texte
Se rendre à Koyasan
Le JR Pass (et les passes Japan
Rail, en général) n’est pas suffisants pour rejoindre Koyasan. En effet,
l’accès à la montagne est monopolisé par une compagnie privée. Aussi, pour s’y
rendre depuis Osaka, il faudra se rendre à la station Shinimamiya (via un train
JR), puis prendre le Koya Limited Express jusqu’à la station de base de
Gokurakubashi (870¥ + 780¥ de réservation de sièges – généralement
obligatoire). De La station de base, il restera à prendre le funiculaire, pour
380¥, puis un bus jusqu’au logement ou jusqu’au centre de la ville (pour
quelques yens de plus). Le trajet dure environ 2h15. Il existe aussi un billet
combiné, valable 2 jours, à environ 300¥, qui donne accès aux trains A/R
Osaka-Koya et aux bus de la montagne.
Se rendre à Shirakawa-go
Aucun train ne va à Shirakawa-go.
En revanche, beaucoup de bus s’y rendent au départ de la gare routière de
Takayama (à côté de la gare ferroviaire). La majorité des bus nécessite une
réservation, mais il est néanmoins possible de faire un aller-retour sans réserver,
en arrivant suffisamment en avance à la station. L’A/R coûte 4400¥ et le trajet
prend environ 1h. La table des horaires est disponible ici.
Se rendre à Kamikochi
Le parc de Kamikochi n’est ouvert
que de fin mai à novembre. Depuis Matsumoto, il me semble que ce site exposeparfaitement la marche à suivre pour s’y rendre.
Pareil, depuis Takayama.
Encore une fois, le JR Pass n’est pas valide. Il me semble que les deux chemins
se valent. Note que le billet est un billet A/R valable plusieurs jours. Il
existe plusieurs possibilités de logements à l’intérieur du, mais, à
l’exception de l’emplacement de camping pour une tente, les autres options sont
hors de prix (sauf, peut-être en réservant). En cas de beau temps, en été,
dormir à la belle étoile est envisageable dans la vallée, avec un petit duvet
et une couche d’isolation avec le sol.
Se rendre à Tsumago-Magome
Depuis Nagoya, on peut se rendre
à Nakatsugawa en train JR, via le JR Chuo Line Rapid, en environ 1h (et 1300¥
sans le JR Pass). De Nakatsugawa, il
faut ensuite prendre un bus (en face de la station ferroviaire) pour Magome,
compte 600¥ et 30min. La table des horaires est disponible ici.
Depuis Matsumoto, il faut se rendre à Nagiso, via la JR Chuo Line, en 2h20 (il
existe d’autres options, mais celle-ci est la plus direct – et la moins chère
sans JR Pass, 1500¥). De Nagiso, tu peux marcher (en montée) jusqu’à Tsumago
(prévoir 1h30 et 4km) ou prendre un bus à 300¥ et 10min. Ce même bus relie
également Tsumago et Magome. La ballade Tsumago-Magome ne présente pas de
grosses difficultés, elle est bien balisée et est ponctuée de villages ou de
gites où se rafraichir. Compte au moins 3h, pour faire les 8,5km sans courir.
Plus si tu veux visiter les mini-musées de Tsumago.
Sites pour préparer ton voyage
Sites français
Kanpai : guide généraliste du
Japon;
Jordy Meow : guide du Japon offtrack;
Issekinicho : blog très fournis sur le
Japon;
Ici Japon : sans doute de bonnes infos, mais
surtout un gros bazar;
Incontournable Japon : Encore un site généraliste plutôt
bien foutu;
Un Gaijin au Japon : un site sur la culture
japonaise;
Le Japon : Un dernier site généraliste (que
je n’ai pas trop utilisé).
Sites anglais
Japan Guide : guide généraliste du Japon;
Atlas Obscura (page Japon) : les lieux
insolites dans le monde.
Articles spécifiques
Un planificateur de voyage (pas mal);
Bonus : même si tu n’y vas
pas, c’est le sumum du Kawaï :3